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JÉRÉMY

Il ne faut pas venir pour venir, mais il faut venir en se fixant des objectifs précis

Mon parcours…

Après un BAC économique et social, j’ai voulu continuer dans le domaine du social. J’aime le lien, j’aime aider, j’aime le rapport avec les autres et plus particulièrement avec les jeunes.
J’ai l’habitude, par mon implication locale, de venir en aide aux jeunes.

J’ai décidé sur les conseils de ma Mission locale, de m’engager dans une formation en mobilité pour devenir travailleur social. Ma formation a démarré il y a quelques semaines. Elle est très enrichissante. Je vis plutôt bien l’éloignement car je me retrouve avec mes compatriotes mais aussi avec des jeunes venant des autres DOM. C’est une force, un soutien et çà diminue le mal du pays !

Je souhaite après l’obtention de mon diplôme d’État, acquérir de l’expérience, en métropole quelque temps puis je souhaite repartir chez moi pour participer au développement de mon territoire. Toute ma vie est là-bas !
 

Ma perception de la mobilité…

Je pense que la mobilité est une bonne chose mais il faut se préparer financièrement et psychologiquement. Il faut notamment se préparer à la vie en collectivité lorsqu’on bénéficie d’un hébergement en internat, ce qui est mon cas. Il faut aussi se détacher de sa famille, s’habituer au climat et à l’alimentation. Un soutien de sa famille, même à distance, est nécessaire.

Il ne faut pas venir pour venir, mais il faut venir en se fixant des objectifs précis dès le début. Il faut également s’ouvrir aux autres. D’ailleurs, le centre de formation nous encourage à sortir découvrir la commune, les habitants et surtout il nous incite à ne pas rester à huis clos. Finalement, nous confronter à la vie nous permet de développer une certaine autonomie.

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